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Le coin de gwen
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Catégorie : Litterature

Le coin de gwen
VIP-Blog de gwenaelleyislen
  • 9 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 24/09/2006 13:31
    Modifié : 31/05/2008 16:49

    Fille (15 ans)
    Origine : France
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    Il Pleut

    23/09/2007 15:33

    Il Pleut


    Verlaine
    Romances sans paroles



    Il pleut doucement sur la ville
    (Arthur Rimbaud)


    Il pleure dans mon coeur
    Comme il pleut sur la ville,
    Quelle est cette langueur
    Qui pénètre mon coeur?

    O bruit doux de la pluie
    Par terre et sur les toits!
    Pour un coeur qui s'ennuie
    O le chant de la pluie!

    Il pleure sans raison
    Dans ce coeur qui s'écoeure.
    Quoi! nulle trahison?
    Ce deuil est sans raison.

    C'est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi,
    Sans amour et sans haine,
    Mon coeur a tant de peine!

    1874

     





     

     

    Ruben DARIO

    18/10/2006 20:54

    Ruben DARIO


    Sonatina [1893]

     

     

    La princesa está triste . . . ¿qué tendrá la princesa? 

    Los suspiros se escapan de su boca de fresa,

    que ha perdido la risa, que ha perdido el color.

    La princesa está pálida en su silla de oro,

    está mudo el teclado de su clave sonoro;

    El jardín puebla el triunfo de los pavos reales.

    Parlanchina, la dueña dice cosas vanales,

    y, vestido de rojo, piruetea el bufón.

    La princesa no ríe, la princesa no siente;

    la princesa persigue por el cielo de Oriente

    la líbelula vaga de una vaga ilusión.

    ¿Piensa acaso en el príncipe de Golconda o de China,

    o en el que ha detenido su carroza argentina

    para ver de sus ojos la dulzura de luz?

    ¿O en el rey de las Islas de las Rosas fragantes,

    o en el que es soberano de los claros diamantes,

    o en el dueño orgullosos de las perlas de Ormuz?

    ¡Ay! La pobre princesa de la boca de rosa,

    quiere ser golondrina, quiere ser mariposa,

    tener alas ligeras, bajo el cielo volar,

    ir al sol por la escala luminosa de un rayo,

    saludar a los lirios con los versos de mayo,

    o perderse en el viento sobre el trueno del mar.

    Ya no quiere el palacio, ni la rueca de plata,

    ni el halcón encantado, ni el bufón escarlata

    ni los cisnes unánimes en el lago de azur. 

     

    Y están tristes las flores por la flor de la corte;

    los jazmines de Oriente, los nelumbos del Norte,

    de Occidente las dalias y las rosas del Sur.

    ¡Pobrecita princesa de los ojos azules!

    Esta presa en sus oros, esta presa en sus tules,

    en la jaula de mármol del palacio real,

    el palacio soberbio que vigilan los guardas,

    que custodian cien negros con sus cien alabardas,

    un lebrel que no duerme y un dragón colosal,

    ¡Oh quien fuera hipsipila que dejó la crisálida!  

    (La princesa está triste. La princesa está pálida.)

    ¡Oh visión adorada de oro, rosa y marfil!

    ¡Quién volara a la tierra donde un príncipe existe

    (La princesa está palida. La princesa está triste)

    más brillante que el alba, más hermoso que abril!

    --¡Calla, calla, princesa --dice el hada madrina--,

    en caballo con alas, hacia acá se encamina,

    en el cinto la espada y en la mano el azor,

    el feliz caballero que te adora sin verte,

    y que llega de lejos, vencedor de la Muerte,

    a encenderte los labios con su beso de amor!  

     





     

     

    Pierre RONSARD

    16/10/2006 17:59

    Pierre RONSARD


    Un des poèmes qu'on a étudié en classe(parce que on commence avec les commentaires de texte)

    Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle

     

    Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
    Assise aupres du feu, devidant et filant,
    Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant :
    Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle.

    Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle,
    Desja sous le labeur à demy sommeillant,
    Qui au bruit de mon nom ne s'aille resveillant,
    Benissant vostre nom de louange immortelle.

    Je seray sous la terre et fantaume sans os :
    Par les ombres myrteux je prendray mon repos :
    Vous serez au fouyer une vieille accroupie,

    Regrettant mon amour et vostre fier desdain.
    Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
    Cueillez dés aujourd'huy les roses de la vie





     

     

    Les enfants du siècle

    05/10/2006 17:58

    Les enfants du siècle


    Les Enfants du siècle

    de Diane Kurys

     avec Juliette Binoche, Karin Viard, Denis Podalydès et Patrick Chesnais

     

     

     

     

     

    Comédie dramatique et historique français (1999)

    Date de sortie : 22 Septembre 1999

    Site Officiel :  http://www.bacfilms.com/enfants/

     

    Synopsis : C'est l'histoire de la passion amoureuse entre George Sand (Juliette Binoche) et Alfred de Musset(Benoît Magimel). Ecrivains déjà célèbres quand ils se rencontrent, ils ne croient plus ni l'un ni l'autre à l'amour, et pourtant ils vont vivre une liaison déchirante qui les hantera tout au long de leur vie.

     Comme Hugo, Balzac et Delacroix, Musset a grandi sur les décombres de l'Empire. Comme les enfants du siècle, il porte en lui un mal-être qui ne s'éteint pas. Ni le jeu ni la débauche ne protègent du néant ce poète de 23 ans.

     Sand est une jeune femme libre et indépendante, qui fume la pipe et s'habille en homme. C'est aussi une femme vulnérable, rongée par le doute, déçue par la vie. Elle a décidé de devenir journaliste et écrivain.

     Tout les oppose et les attire en même temps… Contre toute attente, ils vont se séduire et s'aimer, s'éblouissant mutuellement, unissant leur génie créatif et leur talent, échangeant idées et projets.

     Mais leur liaison scandalisera leurs familles, leurs amis et ces salons parisiens qui font et défont les réputations. Ils vont fuir Paris pour Venise, à la recherche d'un impossible bonheur, embarqués dans l'aventure agitée du XIXe siècle romantique dont ils sont les précieux témoins.

    CITATIONS

     

     Musset : J'ai bien envi d'écrire notre histoire, il me semble que cela me guérirais. J'étais muet quand je t'ai connu, à présent je ne le suis plus, mais je n'ai personne pour m'entendre et je n'ai encore rien dis. T'es lettres me font du mal, mais j'aime encore mieux le mal que tu me fais que le bien que me font les autres.

     Musset : " Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgeuilleux ou laches, méprisables et sensuels; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées. Le monde n'ai qu'un égout sans fond, ou les phoques les plus imforme ranpent et se tordent sur des montagnes de phanges. Mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfait et si affreux."

     Musset : Tu m'as dis de partir et je suis parti, tu m'as dis de vivre et je vis, mais je suis perdu. Je ne sais plus si je marche, si je respire, si je parle. Oh mon ange soit heureuse et je le serai; je t'ai si mal aimé. 

     Musset : Si le baiser que nous avons échangé était le dernier de ma vie, sache qu'au moment ou la diligence m'emportée, j'ai compris que j'avais mérité de te perdre. 

     George Sand : J'm'enferme dans ma chambre et j'm'envellope dans la fumée de ma pipe. Quelquefois, j'me met à rire toute seule au souvenir de nos bétises, puis cela m'fais pleurer. Je sais maintenant que nous nous aimerons toute la vie, et sans fièvre et sans désespoir.

     Musset : Je t'aime encore d'amour George, et cependant je suis tranquille. Pagello m'a pris toute la richesse de ma vie, et pourtant je l'aime comme s'il me l'avait donné. N'est ce pas la chose la plus étrange que d'aimer son rivale ? 

      George Sand : L'amour existe, ce n'est pas une chimère, j'en suis sur à présent. Faut seulement savoir le reconnaitre et se faire humble devant lui. Nous ne l'avions pas compris, nous nous sommes quittés dans l'arogance de la jeunesse, nous ne savions pas ce que le temps fit découvrir. On aime qu'une seule fois de toute son âme. Aujourd'hui je le sais, c'était lui, c'était cette fois-là.

     

    Diane Kurys, à propos de l'idée du film :

    "Dans "La Confession d'un enfant du siècle", Alfred de Musset fait son autoportrait. Il raconte comment, cynique et désabusé, il rencontre une femme qu'il idéalise. Il en tombe amoureux. Elle lui résiste. Il fait tout pour la séduire et quand elle l'aime à son tour, il voit cet amour comme une faiblesse. Il redevient cynique, jaloux, possessif, cruel et ne peut s'empêcher de détruire leur bonheur. La première fois que j'ai lu ce livre, je ne savais pas que la femme dont parlait Musset était George Sand. Ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai réalisé qu'il existait une deuxième version de la même histoire, écrite par Sand après la mort de Musset : Elle et Lui. J'ai alors découvert que leur liaison n'avait jamais cessé de défrayer la chronique, avant comme après leur mort. Critiques, exégètes, descendants, chacun brandissait la version de l'un contre la version de l'autre… Qu'avait-il donc cet amour pour susciter à ce point la controverse ? J'ai eu envie d'en percer le mystère. J'ai été fascinée par la modernité de cette histoire et j'ai voulu en restituer la force originelle : exprimer le point de vue des deux amants, les réunir enfin dans une seule démarche, dans un seul et même film…" (extrait du dossier de presse)

     





     

     

    Élégie- Alfred Musset

    05/10/2006 17:51

    Élégie- Alfred Musset


    Alfred de MUSSET (1810-1857)

     Lucie

    Élégie

    Mes chers amis, quand je mourrai,

    Plantez un saule au cimetière.

    J'aime son feuillage éploré ;

    La pâleur m'en est douce et chère,

    Et son ombre sera légère

    À la terre où je dormirai.

    Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;

    Elle penchait la tête, et sur son clavecin

    Laissait, tout en rêvant, flotter sa blanche main.

    Ce n'était qu'un murmure : on eût dit les coups d'aile

    D'un zéphyr éloigné glissant sur des roseaux,

    Et craignant en passant d'éveiller les oiseaux.

    Les tièdes voluptés des nuits mélancoliques

    Sortaient autour de nous du calice des fleurs.

    Les marronniers du parc et les chênes antiques

    Se berçaient doucement sous leurs rameaux en pleurs.

    Nous écoutions la nuit ; la croisée entr'ouverte

    Laissait venir à nous les parfums du printemps ;

    Les vents étaient muets, la plaine était déserte ;

    Nous étions seuls, pensifs, et nous avions quinze ans.

    Je regardais Lucie. - Elle était pâle et blonde.

    Jamais deux yeux plus doux n'ont du ciel le plus pur

    Sondé la profondeur et réfléchi l'azur.

    Sa beauté m'enivrait ; je n'aimais qu'elle au monde.

    Mais je croyais l'aimer comme on aime une soeur,

    Tant ce qui venait d'elle était plein de pudeur !

    Nous nous tûmes longtemps ; ma main touchait la sienne.

    Je regardais rêver son front triste et charmant,

    Et je sentais dans l'âme, à chaque mouvement,

    Combien peuvent sur nous, pour guérir toute peine,

    Ces deux signes jumeaux de paix et de bonheur,

    Jeunesse de visage et jeunesse de coeur.

    La lune, se levant dans un ciel sans nuage,

    D'un long réseau d'argent tout à coup l'inonda.

    Elle vit dans mes yeux resplendir son image ;

    Son sourire semblait d'un ange : elle chanta.

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Fille de la douleur, harmonie ! harmonie !

    Langue que pour l'amour inventa le génie !

    Qui nous vins d'Italie, et qui lui vins des cieux !

    Douce langue du coeur, la seule où la pensée,

    Cette vierge craintive et d'une ombre offensée,

    Passe en gardant son voile et sans craindre les yeux !

    Qui sait ce qu'un enfant peut entendre et peut dire

    Dans tes soupirs divins, nés de l'air qu'il respire,

    Tristes comme son coeur et doux comme sa voix ?

    On surprend un regard, une larme qui coule ;

    Le reste est un mystère ignoré de la foule,

    Comme celui des flots, de la nuit et des bois ! 

     Nous étions seuls, pensifs ; je regardais Lucie.

    L'écho de sa romance en nous semblait frémir.

    Elle appuya sur moi sa tête appesantie.

    Sentais-tu dans ton coeur Desdemona gémir,

    Pauvre enfant ? Tu pleurais ; sur ta bouche adorée

    Tu laissas tristement mes lèvres se poser,

    Et ce fut ta douleur qui reçut mon baiser.

    Telle je t'embrassai, froide et décolorée,

    Telle, deux mois après, tu fus mise au tombeau ;

    Telle, ô ma chaste fleur ! tu t'es évanouie.

    Ta mort fut un sourire aussi doux que ta vie,

    Et tu fus rapportée à Dieu dans ton berceau.

    Doux mystère du toit que l'innocence habite,

    Chansons, rêves d'amour, rires, propos d'enfant,

    Et toi, charme inconnu dont rien ne se défend,

    Qui fis hésiter Faust au seuil de Marguerite,

    Candeur des premiers jours, qu'êtes-vous devenus ?

    Paix profonde à ton âme, enfant ! à ta mémoire !

    Adieu ! ta blanche main sur le clavier d'ivoire,

    Durant les nuits d'été, ne voltigera plus...

    Mes chers amis, quand je mourrai,

    Plantez un saule au cimetière.

    J'aime son feuillage éploré ;

    La pâleur m'en est douce et chère,

    Et son ombre sera légère

    À la terre où je dormirai.

     

     

     

     





     

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